Remembering why we fell in love with electronic music
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English version belows
Le Disco décline fortement aux États-Unis à la fin des années 1970 mais reste très populaire en Europe où il va influencer la scène Italo-Disco, très importante sur l’émergence de la House.
Entre la Disco Demolition Night du DJ Steve Dahl et la fermeture du Studio 54, le Disco connaît, à la charnière entre les années 1970 et 1980, un déclin aussi rapide que fut son essor. Cependant, sa popularité ne bouge pas en Europe où il permet l’émergence de nouveaux courant comme l’Italo-Disco qui participera grandement au développement de la House.
Influences françaises et mélanges improbables
L’Italo-Disco s’inspire en partie des premières expérimentations Disco françaises tel Pepper Box du quintet The Peppers ainsi que Magic Fly composé par le groupe de Didier Marouani, Space, un des premiers à proposer une approche plus électronique.
À cette époque, le DJ italien Daniele Baldelli est engagé par le Cosmic Club où il mélange des musiques ethniques ou de l’Afro Beat avec de la musique classique, minimale ou Krautrock. Son style baptiser Cosmic Music devient la base de l’Italo-Disco qui en reprend la formule en l’accélérant.
Au-delà des Alpes
Baldelli joue très peu de titres Italo-Disco car il considère que la majorité de la production est trop commerciale à son goût. Il intègre tout de même dans sa sélection des disques tels que Chinese Revenge de Koto ou Dirty Talk de Klein & MBO, duo italien résidant à Londres.
Ce dernier titre, en plus d’avoir influencé Blue Monday de New Order, rencontre un franc succès au Paradise Garage et surtout au Warehouse, éveillant ainsi l’intérêt du public chicagoan aux sonorités électroniques européennes, poussant Frankie Knuckles à jouer Philly Sound, New Wave et Italo-Disco dont le mix donnera naissance à la House.
Aux Origines de la Techno
L’influence de l’Italo-Disco ne s’est pas uniquement arrêté à la House mais joue également un rôle important dans le développement de la Techno à Detroit avec George Clinton et Kraftwerk.
Le premier track « Techno » de Detroit, Sharevari de A Number Of Name puise, en grande partie, son inspiration dans le titre Holly Dolly de Kano. Au même titre, Problème d’Amour d’Alexander Robotnick fait partie des influences de Juan Atkins et Derrick May.
Haalleycks
English version
Disco became unpopular in USA during the late 70’s but not in Europe where it influenced Italo-Disco, an important influence of House.
After the Steve Dahl’s Demolition Night and the closing of Studio 54, Disco knew a loss of prestige between the late 70’ s and the early 80’s as fast as its growing. However, its popularity stayed the same in Europe where it allowed the arrival of new scene like Italo Disco, an important inspiration of House.
French influences and unexpected mix
Italo-Disco inspired by the first Frecnh Disco experiences like The Peppers’ Pepper’s Box or Space’s Magic Fly, one of the firsts which proposed an electronic approach.
In the late 70’s, the Italian DJ Daniele Baldelli began to play at the Cosmic Club where he mixed Ethnic music or Afro Baet with Classical music, Minimal or Krautrock. This kind of mix named Cosmic Music was an another base of Italo-Disco.
Beyond the Alps
Baldelli considered Italo-Disco as a mainstream music and played it rarely. However he liked tracks like Koto’s Chinese Revenge or Klein & MBO’s Dirty Talk, An Italian duet who lived in London.
This last track, in addition to influence New Order’s Blue Monday, had success in Paradise Garage in New-York and especially in Warehouse in Chicago where it awoke people interest to the electronic music, encouraging Frankie Knuckles to mix Philly Sound, New Wave and Italo-Disco in the same play and became one of the creator of House music.
An origin of Techno
Italo-Disco didn’t just influence House but participated to the creation of the Detroit Techno with George Clinton and Kraftwerk.
The first Detroit « Techno » track, A Number Of Name’s Sharevari used the same structure as Kano’s Holly Dolly. In the same way, Alexander Robotnick’s Problème d’Amour influenced Juan Atkins and Derrick May.
Haalleycks
Translation : Haalleycks
English version belows
Au début des années 1980, la Belgique voit apparaître une scène électronique très active appelée EBM (Electronic Body Music) qui influencera l’émergence des scènes New Beat, Techno et Hardcore en Europe.
Malgré sa petite taille, la Belgique fourmille d’artistes et de groupes qui vont former la scène EBM, certains sont francophones, d’autres flamands. Ceux-ci ne se côtoient pas mais ils auront tous un point commun, leur intérêt pour les synthétiseurs.
Le pionnier Luc Van Acker
Tandis que les groupes anglais Cabaret Voltaire et Throbbing Gristle se focalisent sur une musique basée sur des rythmiques faites avec des percussions métalliques et des distorsions durant les années 1970, Luc Van Acker, un jeune belge se prend de passion pour les synthétiseurs.
Il sillonne toutes les boutiques d’instrument du pays dès l’adolescence pour se procurer plusieurs synthétiseurs qui lui permettront de composer son premier album, Taking Snapshots, qui sort en 1982. Il devient ainsi le premier artiste belge à jouer en live une musique 100% électronique qui attire l’attention du public et de l’étranger.
Front 242, une autre base de l’EBM
Comme Van Acker, le groupe Front 242 formé par Daniel Bressanutti, Dirk Bergen, Patrick Codenys et Jean-Luc De Meyer se plonge dans l’expérimentation des synthétiseurs pour en sortir un son unique qui ne soit pas basé sur les sonorités déjà enregistrées dans les machines.
Ils autoproduisent leur premier album, Geography, en 1981 avant d’intégrer le label Les Disques du Crépuscule qui le rééditera en 1983 puis sortira, l’année leur second opus, No Comment, qui permettront au groupe d’acquérir une visibilité européenne.
Au-delà de la Belgique
La scène belge se développe rapidement et d’autres groupes commencent à se faire un nom tel Klinik, The Neon Judgement ou à;GRUMH qui, comme Luc Van Acker et Front 242 continue d’expérimenter les sonorités synthétiques.
D’autre scènes se forment également en en Europe, essentiellement en Allemagne avec le groupe DAF (Deutsch-Amerikanische Freundschaft) et Die Krupps ainsi qu’en Angleterre avec Nitzer Ebb et Skinny Puppy.
Haalleycks
English version
In the early 80’s, EBM for Electronic Body Music appeared in Belgium and will influence others electronic music like New Beat, Techno and Hardcore.
Despite its small size, Belgium had a lot of musicians, solo and bands, Francophone or Flemish, who formed the EBM scene. They were not united but they had a common point, their interest in synthetizers.
The pioneer Luc Van Acker
When the English bands Cabaret Voltaire and Throbbing Gristle focused them on a music based on metallic rhythmic and distorsions during the 70’s, a young Belgian named Luc Van Acker was passionate by synthetizers.
When he was teen, he went in the music shops around the country to find several synthetizers which allowed him to compose his first LP,Taking Snapshots, released in 1982. He became the first Belgian musician to performed a fully electronic music live and draw the public attention.
Front 242, an another EBM base
Like Van Acker, Front 242, formed by Daniel Bressanutti, Dirk Bergen, Patrick Codenys and Jean-Luc De Meyer experimented synthetizers to create their own sound which was not bsed on the machine preset.
The group producted himself its first LP, Geography, in 1981 before to integrate the label Les Disques du Crépuscule. The label reissued it in 1983 and released the second Front 242 opus, No Comment, which gave it an European visibility.
Beyond Belgium
The Belgian EBM scene grew up qhickly and other groups as Klinik, The Neon Judgement or à;GRUMH gained in popularity. Like Luc Van Acker and Front 242, they experimented synthtizers to find their sound identity.
Others EBM scenes appeared in Europe, essentially in Germany with DAF (Deutsch-Amerikanische Freundschaft) and Die Krupps as well as England with Nitzer Ebb and Skinny Puppy.
Haalleycks
Translation : Haalleycks
English version belows
En 1981, le groupe A Number Of Names sort Sharevari, dont le titre fait référence à des soirées organisées par un club d’étudiant, qui deviendra une influence de la Techno de Detroit.
Depuis la fin des années 1960, Detroit vit une crise économique et sociale des plus profondes et, malgré son riche et influent passé musical, la club culture ne s’y développe pas. À la fin de la décennie suivante, quelques soirées sont organisées par des clubs d’étudiants des lycées et de l’université de la ville. Elles rencontrent rapidement un certain succès et permettent à des collectifs de DJs de faire leurs premières armes.
Un nouveau type de soirées
Recherchant quelque chose de nouveau, ces jeunes organisateurs prennent modèle sur les soirées dans les clubs new-yorkais et font venir des DJs qui ne sélectionnent pas les disques mais les jouent et les enchaînent entre eux pour offrir au public un flot continu de musique.
Plusieurs soirées deviennent rapidement populaires, et les organisateurs invitent le DJ Ken Collier qui, à l’instar d’Electryfying Mojo, sera une source d’inspiration importante pour toute une génération de DJs de la ville comme les Detroit Beatdown (Delano Smith, Norm Talley, Mike Clark) et les Deep Space (Juan Atkins, Derrick May, Kevin Saunderson, Eddie Fowlkes).
Un plagiat pour un hommage
Les membres de A Number Of Name, Paul Lesley, Roderick Simpson et Sterling Jones, fréquentent les soirées étudiantes Charevari, l’une des plus populaires de la ville, et décident de composer un titre leur rendant hommage qu’ils nomment Sharevari.
Autour d’une rythmique régulière, ils placent une mélodie inspirée par le titre Moskow Disco de Telex et des voix reprenant exactement la même structure que sur le disque de Kano Holly Dolly.
Un nouveau son
Le titre rencontre rapidement un certain succès et est soutenu par Electryfying Mojo ainsi que Nat Norris qui le passent dans leurs émissions radios très écoutées par les jeunes de Detroit, Midnight Funk Association pour le premier et The Scene pour le second.
Sharevari est considéré comme le premier titre Techno de Detroit avant que le terme ne soit utilisé. Même s’il sort à cette époque Clear avec Rick Davis sous le nom de Cybotron, le son de A Number Of Names va grandement influencer les sorties suivantes de Juan Atkins.
Haalleycks
English Version
In 1981 A Number Of Names released Sharevari,referred to parties organised by a student club, which became an influence of the Detroit Techno.
Since the late 60’s, Detroit knew a deep economic and social crisis and, despite a rich and influent musical past, club culture didn’t increase. In the late 70’s, some student club organised parties which met with success and allowed to DJs crews to begin a career.
A new kind of parties
These students wanted something new and took parties in the New-York club as a model and booked DJs who didn’t select but played and mix records to offer to the dancers a continuous flow of music.
Several parties became popular and students club invited Ken Collier, a DJ who inspired a new generation of DJs like Detroit Beatdown (Delano Smith, Norm Talley, Mike Clark) and Deep Space (Juan Atkins, Derrick May, Kevin Saunderson, Eddie Fowlkes).
Plagiarism for a tribute
Members of A Number Of Names, Paul Lesley, Roderick Simpson et Sterling Jones, were regulars of the Charevari parties, one of the most popular in the city and decided to produce a trbute track they entitled Sharevari.
Around a regular beat, they composed a melody inspired by the track of Telex Moscow Disco and voices which copied those of Kano’s Holly Dolly.
A new sound
The track had a good feedback and was supported by Electryfying Mojo and Nat Norris who played it in their radio show, Midnight Funk Association for the first et The Scene for the second.
Sharevari was considered as the first Detroit Techno track, before the use of this word. Even he released Clear with Rick Davis under the name of Cybotron the same year, the sound of A Number Of Names influenced the Juan Atkins’ music.
Haalleycks
Translation : Haalleycks